j'ai du mal à faire le lien entre le titre et l'objet de l'article...

Je suis à l'écoute de tout retour sur ma rédaction ! L'idée était de partir d'un cas concret (Framasoft et la tentative de travailler dans le champ de valeur du privateur) et de montrer les différences si il le faisait dans espace économique libre.

Bonjour,
je vais relire...

Le titre "Framasoft dans le champ de valeurs du privateur" je le comprends comme tel:
News : Framasoft, l'association qui propose des outils anti GAFAM, est entrée dans le champ de valeurs du [logiciel] privateur !

Ce qui me semble en désaccord avec l'acception que j'ai de cette association

Tu part de l'annonce faite par l'association de ne plus répondre aux sollicitations du ministère, de redéfinir leur stratégie. Tu enchaine sur l’arrêt du lobbying de LQDN auprès de l'état, deux informations que tu reçoit comme de mauvaises nouvelles et qui suffisent à former un faisceau directionnel : on s'est planté de chemin, on fait demi-tour.
dasn la phrase suivante, il est question des moyen pour arriver à un autre objectif.

à tout le moins, tu appuie ton raisonnement sur des présupposés qui méritent d'être explicités et passe d'une idée à une autre par saut trop grand, on ne suis plus le chemin. c'est comme une démonstration de mathématique ou tu ne prends pas la peine de redire les théorèmes ou les formules qui permettent de passer d'une équation à l'autre, car cela est évident pour toi et devrait l'être aussi pour le lecteur. Mais parfois, il faut penser qu'on parles à des enfants de 7 ans, capable de comprendre mais pas aussi connecté neuronalement qu'on l'est soit même.

et dans ta réponse, tu dis"Framasoft et la tentative de travailler dans le champ de valeur du privateur". mais encore une fois, moi c'est pas ce que je lis dans l'article d'origine qui parle de philosophie de choix...

bref, on as sans doute du mal à communiquer car on ne part pas des mêmes cadres de références.

Merci beaucoup, j'en attendais pas autant ! Mais très enrichissant ton retour :)

Je pense qu'on a du coup besoin d'un peu d'explications sur le contenu de l'article, les pourquoi du comment :

Le titre “Framasoft dans le champ de valeurs du privateur” je le comprends comme tel:
News : Framasoft, l’association qui propose des outils anti GAFAM, est entrée dans le champ de valeurs du [logiciel] privateur !

C'est vrai que c'est une manière de dire les choses, de voir le privateur au delà du logiciel, qui peut perturber. L'objectif de l'article était aussi de montrer que le privateur va plus loin que le simple concept du "logiciel privateur". Quitte à commencer sur des bases instables pour un lecteur qui n'aurait jamais vu ça de cette manière.

à tout le moins, tu appuie ton raisonnement sur des présupposés qui méritent d’être explicités et passe d’une idée à une autre par saut trop grand, on ne suis plus le chemin.

C'était un peu ma crainte au moment de la rédaction, entre la peur de faire un article trop long ou aller directement dans le dur du sujet. A voir pour mes prochaines rédactions comment je m'y prends.

tu dis"Framasoft et la tentative de travailler dans le champ de valeur du privateur". mais encore une fois, moi c’est pas ce que je lis dans l’article d’origine qui parle de philosophie de choix…

C'est en effet le sujet de l'introduction de l'article. Moi, ce qui m'a intéressé, c'est plutôt la suite : alors que objectivement, le libre semble bien plus correspondre aux besoins d'un ministère de l'éducation, dans la pratique, ils se tourne vers des solutions privatrices. Et pas qu'un peu ! Il soutient, supporte, des solutions marchandes, qui piègent leurs utilisateurs, petit à petit. Et j'ai cherché à mettre en évidence que le problème ne venait peut-être pas de l’État et de ses hauts-décideurs, mais de quelque chose de plus large - ie le système économique et monétaire dans lequel celui-ci s'intègre. Et qu'il est peut être nécessaire de construire un autre espace dans lequel la nouvelle stratégie de Framasoft agira plus efficacement, sans devoir attendre que l’État évolue sur ces sujets.

Bref, en tout cas je retiens tout ça pour la prochaine fois que je rédigerai un article, c'est pas simple d'écrire décidément ;)

Merci pour ces retours.
Sur le fond, on se comprends tout de même :)
Et ma position critique sur ton écriture est sans doute bien présomptueuse : qu'est-ce que j'écris, moi? Aucun blog, juste quelques réactions sur ce media social, exercice que je découvre, n'ayant jamais été utilisateur de FB ou Twi
Souhaitant que cet échange puisse t'avoir apporté quelque chose et n'avoir pas altéré ton envie d'écrire.
Cordialement,

Excellent article. S'émanciper du privateur= s'autonomiser. Et ce n'est pas en négociant avec le privateur que l'on y arrivera, c'est en inventant un chemin divergent. Continuez à vulgariser, c'est fort utile!

" Framasoft va arrêter de tenter de raisonner le Ministère de l’Éducation dite Nationale" = on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif!

@Citoyen Candide ton retour est profondément pertinent en terme de cadre de démonstration implicite non-dit. Toutefois inso a proposé des liens dans l'article qui permettent tout de même d'éclaircir ce point (notamment la vidéo en fin de post), qui aurait pu en effet aussi être explicité plus directement dans le post. Le sujet a ceci de complexe que le but de celui qui écrit n'est pas tant ici de poser le cadre implicite pour ensuite réaliser une démonstration, que de guider le lecteur vers sa propre découverte du cadre implicite non-dit. Puisque tu parles de mathématiques ce serait comme poser la question fondamentale : "la théorie des entiers naturels est-elle cohérente ou incohérente ?", qui demande pour être résolue de faire un "grand bond" en dehors de la boîte...