• dutoisvincent@framasphere.org
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    2017-01-19

    A contrario, les faits de Résistance (et les rafles, et les massacres - Chateaubriand en 1941) ont été très nombreux en Bretagne (ce qui caractérise ce pays depuis très longtemps ; il fut rétif aux troupes romaines, aux évangélistes, à l'église de Rome, à la lèpre du tourisme de masse, aux bétonneurs, au nucléaire), et les mémoriaux abondent, où l'on peut lire le nom des victimes des représailles allemandes (surtout dans les Côtes-d'Armor). Les Bretons donnèrent beaucoup de marins et de soldats à la flotte de la France libre. Certes, le mouvement autonomiste s'est trouvé, comme dans d'autres régions "patriotiques", des accointances avec les nazis - ainsi, les plus fortes peines d'indignité nationale furent-elles prononcées en Vendée et en Alsace.

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  • Passager120 Journal
    Passager120 Journal
    2017-01-19

    Merci pour toutes ces précisions Vincent. ;)

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  • dutoisvincent@framasphere.org
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    2017-01-19

    Mais de rien (ce n'était que pour balancer un peu ; l'époque était si trouble que quelques hommes affreusement malades ont pu salir, par leurs actes meurtriers, pour la postérité, des causes qui étaient, elles, naturelles, ou recevables. Je pense à ce très beau film de James Ivory, "Les Vestiges du jour" qui, dans un autre registre, plus "romanesque", dénonce l'indulgence de certains aristocrates anglais envers le régime nazi, dans la lignée de Chamberlain. Ailleurs, les malgré-nous d'Alsace-Lorraine sont partis pour le front russe ; les massacreurs d'Oradour en comportaient dans leurs rangs. Ceci dit, ton éclairage dit aussi qu'il faut très peu d'hommes pour traumatiser le plus grand nombre, sous le couvert de l'idéologie frelatée, par l'usage de l'horreur et l'alliance avec le mal absolu).

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  • hesse_nicolas@framasphere.org
    hesse_nicolas@framasphere.org
    2017-01-19

    Merci très instructif !

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